La traduction interculturelle humaine et animalière. Contacts interdisciplinaires pour traduire les animaux, par Astrid GUILLAUME, Christian TREMBLAY, Pierre FRATH, Georges CHAPOUTHIER & Laurent NAGLE

Cet article écrit à cinq, synthèse de la table-ronde sous l’égide de la DGLFLF de Ministère de la Culture, questionne, pour la première fois dans l’histoire de la traductologie, la traduction de l’animal vers l’humain[1] et de l’humain vers l’animal (zootraductions interspécifiques), mais également la traduction des animaux entre eux (zootraductions intraspécifiques). Il aborde les transferts sémantiques, intrinsèques à tout processus traductologique, et présente l’existence des zoolangages, des zoolangues, des zoodialectes, des intelligences, sentiences et cultures animalières, pour ouvrir la voie à la zootraductologie et à la zoosémiotraductologie interculturelles, champs de recherche de la zoosémiotique. La création en 2018 de la Société française de Zoosémiotique (SfZ)[2], association organisée en société savante, qui s’est donné comme projet scientifique de travailler sur toutes les formes de communications animalières avec une équipe de chercheurs de plusieurs disciplines, s’inscrit pleinement dans cette idée de renouvellement des disciplines académiques pour plus d’innovations et de progrès en lien avec les sphères animalières.


[1] Les humains sont biologiquement aussi des animaux. Dans ce texte, le mot «  animal » pour des raisons de commodités de compréhension et d’expression ne concernera que les animaux non-humains.

[2] Cf. les différentes disciplines des chercheuses et chercheurs de la SfZ : https://societefrancaisedezoosemiotique.fr/la-sfz/organisation/

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